Curiosités

Petit patrimoine – Lieux insolites – Sites naturels

Fontaines

Avant que l’eau nous vienne sans effort dans nos cuisines et salles de bains, il fallait aller chercher l’eau au puits, à la source, à la fontaine ; l’eau coûtait alors cher en temps et en peine.

Aujourd’hui les fontaines n’ont plus de réelle utilité ; elles sont pour la plupart à l’état d’abandon et ne participent pratiquement plus à la vie du village. L’inventaire des fontaines fait par la société des Amis de Saint-Sernin-du-Bois compte aujourd’hui près de 70 fontaines retrouvées. Le nombre était sans aucun doute plus élevé au début du XXe siècle. Elles ont été retrouvées grâce à des archives personnelles ou municipales, sur le terrain, des rencontres avec des personnes âgées du village.

Extrait du bulletin N°6 des Amis de St SERNIN – 1997

Fontaine

Voie-romaine

Dans la traversée du plateau d’Antully, la forêt semble avoir eu un rôle éminemment protecteur. En effet, de Saint-Sernin-du-Bois jusqu’au parc de Montjeu, soit sur une dizaine de kilomètres, la voie se présente sous la forme d’une levée empierrée souvent spectaculaire d’une largeur moyenne de 6 mètres, fossés compris. A l’exception de la traversée d’une zone marécageuse dans le secteur de l’étang de la Noue et d’un passage accidenté dans la gorge du Rançon, qui ont nécessité une succession de lignes brisées, la voie conserve de longues sections rectilignes conformes à ce type de voirie. D’autres sections de la voie sont également conservées en forêt domaniale du Mont-Saint-Romain et de Chapaize.

Sur le territoire de la commune de Saint-Sernin, la levée est conservée sur 400 mètres environ, entre le hameau de La Bruyère et l’ancienne maison forestière de La Croix Fichot,  où son emprise  est bien visible à travers la forêt domaniale, à quelques dizaines de mètres au sud de la route vicinale n° 2. Un dessin conservé dans les archives de la Société Eduenne  montre une coupe de la voie réalisée au 19e siècle : elle forme un massif compact de quatre assises formées de blocs assez réguliers, sur lesquelles repose une dernière assise composée d’un mélange de terre et de petites pierres ; la largeur de la voie, bordures et fossés compris, mesure 6, 20 m.

Actuellement, les vestiges les mieux conservés de la voie, entre la dernière maison de La Bruyère et la route forestière des Germenets, s’élèvent plus ou moins (10 à 50 cm) au-dessus du sol environnant ; la pente naturelle du terrain vers l’est a été rachetée par la construction d’une levée plus importante (80 cm en moyenne) dont la masse imposante, à proximité des habitations de La Bruyère, a été entamée pour le tracé d’un sentier ; cette levée s’interrompt brutalement à son intersection avec la route. En surface, la voie présente un « hérisson » de pierre caractéristique constitué de petits blocs de grès posés sur champ.

 Note sur la voie Antique de Mâcon et de Tournus à Autun –Mairie de Saint-Sernin-du-Bois 2012

Chapelle St Plotot à Gamay

La chapelle actuelle fut restaurée en 1988. Vers 1868 elle fut également restaurée à partir de réemploi plus anciens, notamment une ouverture de style gothique avec un linteau en accolade du 16e siècle ainsi qu’une baie étroite en arc brisé du 13e siècle placé dans le mur d’abside.

Il existait deux statues rappelant le souvenir des martyrs St Gervais et St Protais et qui faisaient l’objet d’un pèlerinage très fréquenté, surtout le vendredi.

St PLOTOT : statue de bois polychrome (16e siècle), invoqué contre les maladies infantiles (visible au musée du donjon salle R. Rochette). La statue en place est un fac-similé réalisé en l’an 2000 par le sculpteur Maurice Dupuis sur une commande des Amis de Saint-Sernin-du-Bois.

St FRELUCHOT : pilier de pierre, sculpté sur deux faces, d’origine gallo-romaine ; placé au 19e siècle dans la fenêtre. Les femmes l’invoquaient contre la stérilité. L’autre face noyée dans la maçonnerie représente une déesse des eaux.

Cette stèle fut classée monument historique en 1925 et rejoignit les collections du musée Rolin à Autun 50 ans plus tard. Une belle copie est visible au musée du donjon à Saint-Sernin-du-Bois.

Dès le 19e siècle, les archéologues ont repéré, aux alentours de la chapelle les vestiges d’une habitation gallo-romaine.

Cadran solaire de Gamay :

Daté de 1867, l’original fait partie des collections du musée

Le cadran actuellement en place à Gamay a été réalisé début 2000 par Jean-François Odde de l’association des Amis de Saint-Sernin-du-Bois.